Le contexte actuel nous préoccupe à plus d’un titre :
• Politique, tant intérieur qu’extérieur,
• Éducatif,
• Énergétique,
• Social,
• Économique...
Et il y a bien un sujet qui nous concerne relatif aux deux derniers items, c’est celui de notre retraite.
Bref, rien ne va plus !
L’URSSAF, véritable État dans l’État, avait déjà collecté les cotisations ASSEDIC. Le projet du PLFSS pour 2023 prévoit que les cotisations des régimes complémentaires des salariés du privé gérés par l’AGIRC-ARRCO seraient prélevées par l’URSSAF. Ce qui représente quand même quelque 87 milliards d’€ par an. En ira-t-il de même pour les caisses des Libéraux ? Qu’en sera-t-il des cotisations de nos confrères actifs et surtout, que deviendront NOTRE capital, NOS réserves, chèrement épargnées.
Je ne voudrais pas jeter de l’huile sur le feu, mais l’histoire nous montre tous les jours et encore plus aujourd’hui, l’incapacité de nos dirigeants politiques à gérer nos finances, nos impôts, sans creuser des trous abyssaux en pensant les combler avec nos réserves et nos provisions. Le risque que l’État mette la main sur l'encaissement de la totalité des cotisations et sur les réserves des régimes de retraite est fortement à craindre. Pour lui, cela représente un outil technique pour imposer (par le biais du « 49.3 ») la retraite universelle. Vous l’avez compris : en mettant sous sa coupe nos réserves et nos provisions, notre caisse n’aura plus la possibilité de gérer nos capitaux comme elle le fait sans aide extérieure depuis longtemps. Alors, dans ce cas, parler de revalorisation, n’y comptez pas ! La tentation pour L’État de financer avec cet argent d'autres dépenses au détriment des pensions est à prendre en compte.
Régime Universel ? Je n’y crois pas, et encore moins à sa pérennité.
Malgré cette triste perspective, gardons espoir, et ne nous laissons pas abattre.
Bien à vous,
Claude LE RESTE
Article extrait de la newsletter n°11 de l'ANPR