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Chère adhérente, cher adhérent,


La retraite est un sujet qui revient sur le devant des projets de réformes et nous pouvons raisonnablement se poser la question :


Quelle retraite demain ? Cette interrogation se décline sous plusieurs aspects :
Quelle retraite pour assurer et satisfaire les demandes de nos affiliés,
Quelle retraite pour assurer et péréniser le versement de nos pensions, (répartition et rente viagère),
Quelle retraite pour permettre une harmonie des différents régimes : salariés du privé, salariés de l’État (fonctionnaires), libéraux et travailleurs indépendants, ...


La solution est complexe et les candidats à la fonction suprême devront faire en sorte de satisfaire les uns et les autres, (mais attention aux promesses électorales) sans léser ceux qui ont construit leur propre régime qui fonctionne ... et qui n’est pas déficitaire !
La double appartenance de notre système, répartition et capitalisation, est un principe structurel sur lequel notre caisse s’appuie pour garantir durablement le niveau des pensions, indépendamment du rapport démographique. Il ne faut pas oublier qu’à l’horizon 2040, la France comptera un actif pour un retraité et qu’un régime unique géré par répartition ne pourra garantir le même niveau de vie. Ne soyons pas dupes : à l’heure où Bercy est prêt à se servir des 75 milliards d’€uros des caisses de retraites complémentaires des salariés du privé, pour contribuer à résorber (temporairement ?) le déficit des retraites, sans toucher aux régimes ultra privilégiés spéciaux de la SNCF, de la RATP, de EDF, ...

Oui, il est nécéssaire de concevoir une réforme du financement des retraites, qui devra se construire en prenant en compte l’âge de départ, mais pas que, ...car la répartition ne suffira plus, à elle seule, ni à son financement et encore moins à son objectif.
Il est essentiel que notre caisse de retraite conserve son autonomie, comme également les autres caisses de libéraux.
Il est essentiel que notre caisse puisse continuer à conjuguer répartition et capitalisation collective.
L’union avec les Médecins (CARMF), ainsi qu’avec les Chirurgiens Dentistes et les Sage-femmes (CARCDSF) constituera, vis-à-vis des décideurs politiques, une plateforme stratégique de propositions qui devrait contribuer à élaborer une voie de réforme solidaire, compréhensive et matériellement viable. Il est essentiel que la mise en place de tels systèmes puissent redonner confiance aux jeunes générations. Il est essentiel de pouvoir garantir à nos ressortissants une couverture de retraite complémentaire, gérée par notre caisse, car consciente des besoins et des contraintes d’une profession réglementée.


Restons cependant positifs, notre caisse a des atouts et des arguments pour proposer des voies de réflexion. Depuis soixante ans, sans emprunter, sans bénéficier d’aides extérieures, nos propres dirigeants et administrateurs satisfont à leurs engagements.
Comme disait Léonard de VINCI,
« Ce qui fait la noblesse d’une chose, c’est son éternité ».

 

Claude LE RESTE
Président de l'ANPR

Article extrait de la newsletter n°8 de l'ANPR

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