Éric Fouassier est, certes, docteur en droit, en pharmacie et professeur d’université depuis plus de vingt ans à Paris-Saclay mais il est, et l’a toujours été, avant tout, écrivain…
Dès son entrée au lycée, il met un point final à son premier manuscrit et se rêve déjà auteur d’un roman. Beaucoup d’heures de révisions sont sacrifiées à la lecture de recueil de poèmes mais cela n’empêche pas ses bonnes notes en classe de le pousser, presque malgré lui, vers un bac C.
Diplôme en poche, il décide d’entreprendre des études de pharmacie à Paris, une voie qui l’attire par la variété des disciplines qu’elle englobe. C’est lors d’un stage hospitalier à l’Hôtel-Dieu qu’il entend parler pour la première fois de Monique Tisseyre Berry, enseignante à l’université et autrice de plusieurs romans. Cette rencontre marque un tournant dans son parcours universitaire. C’est elle qui, séduite par son style littéraire, le pousse à se réorienter vers le droit et à poursuivre une carrière universitaire.
Proche de la retraite, elle cherche à s’assurer que quelqu’un sera là pour prendre la relève après son départ et épauler Patrick Fallet, un collègue et ancien élève.
Convaincu, Éric Fouassier retourne à la case départ et entame un cursus en droit. Une fois ses études terminées, il devient maître de conférence en droit pharmaceutique puis professeur peu avant le départ à la retraite de Patrick Fallet. Fidèle à son université, il y enseigne aujourd’hui depuis près de trente ans et continue à donner des cours sur l’histoire de la pharmacie aux étudiants en PASS/LASS. Il est également à l’origine d’un musée d’histoire de la pharmacie qui ouvrira ses portes au sein de l’Université Paris-
Saclay très prochainement. De son premier manuscrit jusqu’à aujourd’hui, Éric Fouassier a toujours continué à écrire mais sans jamais chercher à publier son travail. À la suite de ses études, alors que sa carrière universitaire l’accapare et que sa charge de travail s'alourdit, il s’essaie à un autre genre littéraire : la nouvelle.
À partir des années 2000, il participe à d’innombrables concours aux quatre coins de l'Hexagone qui lui permettent d'aiguiser sa plume et de remporter de nombreux prix. Ces concours débouchent finalement sur une opportunité, celle de publier, en 2005, un premier recueil de nouvelles intitulé Entre genèse et chaos chez un petit éditeur. Une fois ce premier cap franchi, Éric Fouassier quitte le monde des concours de nouvelles pour se lancer pleinement dans une carrière d’écrivain.
Ses cinq premiers romans, publiés chez un éditeur régional, ne génèrent pas des ventes extraordinaires mais lui rapportent quelques prix littéraires et permettent d’élargir son audience. Une nouvelle étape est franchie lorsque l'Académie Nationale de Pharmacie le sollicite pour créer un prix littéraire. C’est à cette occasion qu’il rencontre Isabelle Lafont, l’éditrice du lauréat du prix, à qui il confie son manuscrit du Piège de Verre. C’est elle qui lui ouvre les portes des éditions Jean-Claude Lattès pour ensuite devenir son agent littéraire lors de son passage aux éditions Albin-Michel. C’est dans cette prestigieuse maison qu’il publie Le bureau des affaires occultes, son premier best-seller, qui remportera, entre autres, le prix Maison de la presse en 2021. Aujourd’hui, le succès de cette série de romans policiers historiques en plusieurs tomes engendre de nombreuses sollicitations : l’écrivain participe à l’adaptation en série télévisée et en bande dessinée du premier tome de la série. Tous ces évènements littéraires : rendez-vous pour la traduction, l’adaptation de ses livres, invitations dans les salons du livre en France et à l’étranger et interviews comme la nôtre, rythment la vie d’Éric Fouassier.
La vie d’un écrivain célèbre prend beaucoup de temps mais celà n’empêche pas Éric Fouassier de poursuivre, encore et toujours, sa première carrière, celle d’enseignant à l’université de Paris-Saclay. Nous vous recommandons vivement les livres de notre confrère Eric Fouassier pour le plaisir du suspense, de la lecture qui pourraient être une excellente idée de cadeaux de Noël.
Article issus de la newsletter n°15 de l'ANPR
